Archive de février, 2023

Mise en place d’un atelier de Scrabble


2023
27.02

le mardi 7 mars de 20h00 à 22h00 à l’Atelier, salle d’art plastique

Loto de la coopérative scolaire de la Font de l’Arbre et de l’Amicale Laïque d’Orcines


2023
07.02

    Exposition Conférence


    2023
    05.02

    Un album au cœur des polémiques

    Publié le 10/11/2022

    La Grange à palabres était pleine vendredi soir pour assister à une soirée thématique sur proposée par le Langeadois Philippe Louis-Joseph Dogue. © Droits réservés

    Philippe Louis-Joseph Dogue, iconographe langeadois, était vendredi à la Grange à palabres pour animer une soirée sur Tintin au Congo, entre exposition, conférence, repas partagé et projection de Caoutchouc rouge-rouge coltan, film d’animation réalisé en stop motion par Jean-Pierre Griez retraçant l’histoire coloniale du Congo.

    Après Tintin au pays des Soviets, Tintin au Congo est le deuxième album d’Hergé, sur 23. Il paraît en noir et blanc chez Casterman en 1931. Hergé a alors 23 ans.

    L’exposé de Philippe Louis-Joseph Dogue a permis d’éclairer la passionnante exposition présentée par ses soins à la grange de Tailhac durant le week-end : tableaux, revues et journaux anciens, modèles réduits… reproduisant, comme à l’infini, une seule image, celle de la couverture de l’album.

    Le conférencier est revenu sur la genèse de cette BD, « une commande » censée « s’adresser aux jeunes pour qu’ils aient envie de s’expatrier vers les colonies ».

    Assez vite, l’album fait polémique, précisément pour ses stéréotypes colonialistes et autres massacres gratuits d’animaux sauvages. De refontes en rééditions, il est peu à peu élagué. Castermann décidera de ne plus le rééditer après l’indépendance du Congo belge en 1960. Il sera finalement republié à la fin des années 1960, Hergé opérant quelques changements demandés par des maisons d’édition étrangères.

    Quant aux Congolais et aux Africains en général, « certains ont décidé depuis longtemps d’en rire à leur tour et de fabriquer pour les touristes de petits souvenirs (tableaux, porte-serviettes, modèles réduits…) », dont certains étaient exposés vendredi, reproduisant la couverture de Tintin au Congo rebaptisée par eux « Zinzin au Congo » …