CONTE MUSICAL:
« C’EST COMME LE SOLEIL »
(HASSEN AYECHE)


ATELIER MASSAGE
(BABILLAGES)


ÉDUCOROBOT
(LES PETITS DÉBROUILLARDS)



SIGNE2MAIN
« LANGAGE GESTUEL »
(BABILLAGES)


CONFÉRENCE DÉBAT :
« ÉDUCATION AUX MÉDIAS »
(PIERRE MARTIN, JOURNALISTE)































Accompagné de son banjo Paul Piollet a partagé un morceau avec le groupe MÁS ALLÁ





MÁS ALLÁ est né de la rencontre de trois musiciens français et d’une chanteuse vénézuélienne passionnée par le répertoire de son pays.
Tous les quatre ont suivi les stages et les ateliers de l’association Sonar créée en France par le musicien franco-vénézuélien Cristóbal Soto. Ils ont pu ainsi approfondir ce qui était déjà pour chacun une passion de longue date et, surtout, découvrir la richesse inégalable du répertoire vénézuélien.
Cette richesse tient sans doute à la diversité géographique du pays. Un territoire qui comprend aussi bien les grandes plaines de savanes de l’Orénoque (Les Llanos) que la forêt tropicale de l’Amazonie, la Cordillère des Andes, les côtes Caraïbes, etc. Les musiques de chaque région offrent alors autant de particularités mélodiques, rythmiques et instrumentales. Surtout, elles sont parfaitement vivantes puisqu’elles accompagnent tous les moments de la vie (travaux des champs, fêtes hebdomadaires, mariages. Noël. etc.).
MÁS ALLÁ propose un répertoire qui traduit cette richesse musicale avec des instruments typiquement vénézuéliens: le cuatro, la mandoline, les maracas, la harpe criolla…
A partir de 18h30, place de la Liberté à Orcines, nous vous invitons à passer un moment convivial, en participant à un pique-nique (préparé par vos soins), suivi à 20h00 par un spectacle gratuit, en plein air, animé par le cirque Étincelles de Cournon.
Pour accompagner votre pique-nique nous vous proposons une buvette.

















Trois intermèdes (d’après Miguel de Cervantés)
Le vieillard jaloux
La caverne de Salamanque
Le retable des merveilles
« Ocho comedias y ocho Entremeses nuevos. Nunca representados »
On est en 1615 dans l’Espagne du siècle d’or. Molière n’est pas encore né. Shakespeare va disparaître l’année suivante, de même que Cervantès qui a fait imprimer quelque temps plus tôt la deuxième partie de son Don Quichotte de la Manche ainsi que ses huit intermèdes « jamais représentés ». Les pièces de théâtre étaient longues en Espagne comme en Angleterre. Il était d’usage de les articuler avec des intermèdes courts, sortes de farces comme au Moyen-Age. Par leur côté incisif, ces petites comédies donnent à Cervantes l’occasion de se livrer à un véritable jeu de massacre, à une satire sociale virulente et réjouissante sur la crédulité devant les faux savoirs, la bêtise généralisée et les illusions trompeuses… « nul ne peut voir ces merveilles s’il est d’origine juive ou musulmane ». L’inquisition n’est en effet jamais très loin et le public feint de voir et de comprendre ce qu’on lui montre de peur de passer pour hérétique… Mais les Intermèdes sont aussi nourris d’une critique sociale (certains noms sont en fait des surnoms qui tournent les personnages en dérision) sur les mariages mal assortis, la duplicité des femmes ou la naïveté des vieillards qui épousent des tendrons qu’ils enferment ensuite derrière des portes verrouillées.
Dans sa très libre adaptation des trois intermèdes qu’il propose, l’ATR n’a évidemment pas suivi à la lettre toutes les notes indiquées par les historiens, mais il a essayé d’en conserver l’esprit par la simplification du décor et le jeu tonique des comédiens accompagné par un accordéon quelque peu « anachronique ». La mise en scène demeure celle des autres spectacles de la troupe : « faire avec les textes d’hier le théâtre d’aujourd’hui » comme l’indiquait Vilar en son temps… Et, bien évidemment, chacun verra dans ces jeux ce qui le concerne et ce qui peut lui évoquer quelques situations présentes ou vécues.