Concert exceptionnel de Môrice BENIN – vendredi 5 Avril 2019 – 20h30 – Foyer rural d’Orcines

2019
17.03

Plus d’une centaine de milliers d’albums vendus : Quarante ans de vie (et 40 disques) pour les chansons de cet homme dont l’inspiration ne s’essouffle pas. Un prix de l’académie Charles Cros, l’Olympia à deux reprises, un prix de la SACEM, un public fidèle et fervent, justifiant la longévité d’une carrière hors-norme…

« Benin sait écrire des chansons et sait chanter. Mieux que ça, il chante, et quand il chante ça sort profond, avec des pleins et des reliefs, avec des réserves de fraternité, de passion et d’humour.

« Môrice, le vieux lion a de l’allure. Les cheveux en bataille, le visage illuminé par sa formidable énergie, la gorge largement ouverte pour jouer de sa voix comme d’un instrument. Il captive les regards, accroche les cœurs, libère les énergies. Avec lui, on se sent l’envie de changer le monde, de reprendre la bataille, de rêver à de nouveaux possibles. Il porte tous les combats d’un monde qui ne veut pas accepter la tragédie d’une destruction promise. Ne croyez pas qu’il se lance dans un récital politique, bien au contraire ! C’est un poète, il insuffle l’énergie par la métaphore, la délicatesse de visions prophétiques, l’enchantement de récits intimes, la plongée dans les cultures anciennes. Il est conteur, chantre et marabout, mage et sapajou.

 C’est d’abord la beauté des textes qui s’impose, comme un coup de poing qui vise le cœur. Puis la musique fait l’amour au message, le sublime, le transcende tandis que les deux voix des artistes provoquent frissons et émotions.

 Le répertoire est constitué de nouvelles chansons dont certains poèmes de Luc-Marie Dauchez, auteur magnifique. Quarante ans à battre les estrades, et pourtant jamais Morice n’a cessé d’écrire tout en honorant les plus grands.

 Il est encore vivant même s’il échappe à la grosse machinerie médiatique. On peut le comprendre aisément, voilà un bonhomme diablement subversif qu’il convient d’écarter des oreilles passives. Il se moque de lui, de son passage sur terre qui ne va pas s’éterniser. Il vient chatouiller les arpions de la camarde, lui glisse quelques jolis pieds de nez tout en affirmant que les paroles lancées ainsi en l’air, lui survivront. On sort de ce récit envoûtés et subjugués devant tant de beauté, tant de force et tant de poésie.

Le diable de bonhomme a même concocté deux ou trois chansons qui feraient des succès si un programmateur honnête daignait les diffuser au grand public. Mais cette époque est révolue, nous devons accepter d’être des privilégiés qui avons l’immense bonheur d’entendre ce que le plus grand nombre ignorera toujours… ». Comme il aime à se définir : « je suis pourtant très connu de ceux qui me connaissent! »

Son public d’aujourd’hui est double : de sa génération, bien sûr … mais aussi, et de plus en plus, des jeunes venant le découvrir.

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